Au cours de sa vie, une femme sur 4, un enfant sur 5 et un homme sur 6 sera victime de violences sexuelles. La réalité de ces chiffres, qui plus est, ne considère que ceux qui ont pu parler.

Les dommages psychologiques observés sont tels qu’il convient d’appeler ceux qui parviennent à continuer de vivre des survivants. États de sidération, de dissociation, amnésie traumatique, etc,  sont autant de conséquences qui pèseront sur le développement et la pleine exploitation des potentiels créatifs de la personne victime.

Parce que ces violences tuent à petit moyen ou court terme, parce qu’elles entrainent des répercussions également physiologiques et biologiques au travers de multiples affections parfois bien loin du trauma initial, il m’est important de proposer un parcours de soin spécifiquement étudié pour les victimes, en appui sur le corps. Car si le chemin peut être long et difficile il est essentiel de savoir que l’on en guérit.